Acheter un terrain implique de connaître son type : tous les terrains à vendre ne sont pas constructibles, et tous les terrains constructibles ne permettent pas de construire librement.
Les spécificités, nombreuses, se font principalement selon son environnement et ses aménagements.
Le terrain en lotissement est à l’origine un terrain unique. Il a été divisé par un lotisseur. On peut le considérer comme un terrain « clé en main » car ses accès sont organisés, il a été borné et viabilisé. Son principal atout est aussi l’obtention facilitée du permis de construire : tant que les règles du lotissement sont respectées, il est forcément accordé. De plus, la surface est connue précisément comme elle a été définie par le lotisseur. Vous n’aurez par conséquent aucune difficulté à définir la taille de votre future maison en respectant le coefficient d’occupation du sol.
En contrepartie de ces éléments facilités, le prix est généralement un peu plus élevé à l’achat. Vous devrez aussi vous fier au règlement de la copropriété dès la construction de la maison. Le style est souvent imposé, que ce soit pour les couleurs, les normes environnementales ou le type de clôture. Faire partie d’une copropriété implique aussi des charges pour l’entretien des espaces communs et une association syndicale : un budget supplémentaire à prendre en compte !
Ainsi, malgré un budget un peu plus important, l’achat du terrain en copropriété vous évite de nombreuses démarches. Vous aurez aussi moins de chance d’avoir de mauvaises surprises lors de la construction : l’essentiel a été pris en compte par le lotisseur.
Le terrain diffus est isolé et ne fait pas partie d’un lotissement. Par conséquent, vous devrez tout préparer vous-même pour la future construction. A condition de suivre les règles d’urbanisme de la commune, vous utiliserez votre budget comme bon vous semble.
Cependant, si vous serez bien plus libre dans la construction qu’avec un terrain en lotissement, le travail préalable à la construction est beaucoup plus important. Ce sera à vous de vérifier, parfois en payant des études auprès d’experts, que le terrain ne possède pas de servitudes, quel est le coefficient d’occupation des sols autorisé, s’il est viabilisé… Et surtout s’il est constructible. Le terrain doit aussi être borné pour vous éviter tout litige ultérieur avec le voisinage, idéalement par un géomètre.
L’achat d’un terrain diffus peut être chronophage et les coûts peuvent alors rapidement être importants. Cependant, la liberté lors de la construction est bien plus grande.
Le terrain à bâtir est idéal pour ceux voulant construire rapidement : il est borné, viabilisé… Il vous suffit de demander le permis de construire, ou presque. Il peut faire partie d’un lotissement comme être isolé, mais il doit se situer en zone constructible selon le PLU.
Ainsi, un terrain dit « à bâtir » doit respecter plusieurs critères :
De manière optionnelle et selon la législation locale, il peut être relié au réseau d’assainissement public et au gaz de ville.
L’acheteur n’aura juste à payer que les raccordements avant de construire sa maison.
Un terrain viabilisé n’est pas forcément constructible. Cela signifie juste qu’il est aménagé et relié aux réseaux de gaz, électricité et téléphone. Tous les terrains viabilisés ne sont pas dans la même situation. Certains peuvent le devenir très facilement, d’autres moins :
Enfin, les terrains agricoles, naturels et forestiers sont destinés à ceux voulant une activité principale ou secondaire dans ce domaine. La maison construite doit être destinée à cette activité et ne pas abîmer le terrain. Ces terrains sont définis en deux types : zone A pour les agricoles, zone N pour les forestiers / naturels. Ainsi, l’activité et l’habitation dépendent de cette classification.